Volonté d’agir

Volonté d’agir : pourquoi, comment ,
en tant que Réserviste Local à la Jeunesse et à la Citoyenneté (R L J C),
de 2013 à 2016, dans le département de l’Essonne.

1 – La résilience (résistance aux chocs) du corps social est fortifiée par une participation citoyenne élargie. Cette résilience contribue à renforcer la capacité de la société à répondre aux menaces et aux risques. Les citoyens honnêtes et sérieux sont incités à coopérer avec les organismes et les institutions du maintien de l’ordre et de la sécurité, afin de protéger les personnes et les biens de la population.

  • Cf. Compte-rendu de la présentation du Groupement de la Gendarmerie de l’Essonne (Matinale du 26 10 2012 à Lardy).
  • Cf. Conférence de l’universitaire et chercheur Xavier Raufer « Les menaces criminelles : évolution et tendances ».
  • Cf. Encadré « OPA des mafias sur le monde » extrait de l’article « Italie : le pouvoir de la mafia », publié en janvier 2012 par la Revue Futuribles.

2 – Face à la montée des périls, les vertus de la « militarité » sont utiles pour stimuler la volonté d’agir afin de reconquérir les zones périurbaines gangrénées par l’économie souterraine, par les activités criminelles et par les trafics mafieux, ainsi que les espaces ruraux éloignés des territoires créateurs de richesses. Il s’agit de reformer une société homogène, multiculturelle et apaisée, capable de tirer parti de la globalisation des activités humaines.

  • Cf. Approche civilo-militaire du Continuum Défense et Sécurité, conférence du général de gendarmerie Marc Watin-Augouard.
  • Cf. Étude de l’historien Jacques Frémeaux sur les Sections administratives spécialisées (SAS), mises en place lors de la guerre d’Algérie.
  • Discours du général de gendarmerie Bertrand Cavallier à l’occasion de son départ à la retraite.

3 – Les moyens civilo-militaires existants doivent être mobilisés, en particulier ceux qui sont chargés de maintenir le lien Armées-nation depuis la « suspension » de la conscription. Il s’agit des correspondants défense des municipalités, des réservistes opérationnels et citoyens, des R L J C (Réservistes Locaux à la Jeunesse et à la Citoyenneté), des auditeurs et référents IHEDN, des membres du Service civique, etc.

  • Cf. Le Plan Égalité des Chances du ministère de la Défense (PEC-MINDEF), ses offres, ses acteurs et les moyens de sa promotion : forum des métiers et de la formation organisés par des communes, interventions dans des établissements d’enseignement…
  • Cf. Diapositives de présentation des préconisations du Comité 1 du 7° Séminaire IHEDN-Cohésion Nationale et Citoyenneté – Session 2012-201, avec commentaires et lien pour accéder au site.
  • Cf. Préconisations personnelles, suite au Séminaire CNC.

4 – Les jeunes générations doivent être sensibilisées dans les établissements d’enseignement du primaire, du secondaire et du supérieur, par la présentation des offres du PEC-MINDEF. Le but est de susciter dans la jeunesse un esprit de défense capable de répondre aux menaces et aux risques et aussi d’inculquer aux jeunes générations l’esprit d’entreprise nécessaire pour favoriser leur vie active qui se déroulera jusqu’aux années 2050/2060.

  • Cf. Compte-rendu du Forum des métiers des armées au collège Michel-Richard Delalande d’Athis-Mons, en mars 2012.
  • Cf. Image au service des commémorations, une étape mémorielle du parcours citoyen.
Bernard Labauge
Conseiller municipal de Baulne (Essonne)
Correspondant défense
Réserviste citoyen – Groupe R L J C
Parrain à la Mission locale d’Évry
9 route de Corbeil 91590 Baulne
01 69 90 12 13 et 06 47 35 91 56
www.le-fugace-et-le-fulgurant.fr et rljc@labauge.fr

Matinale de la Gendarmerie à Lardy (Essonne)

Matinale avec le Groupement départemental
de la gendarmerie de l’Essonne

Lardy, le vendredi 26 octobre 2012, salle René Cassin

1 – Accueil par madame Claude Roch, maire. Merci de votre présence.

2 – Accueil par monsieur Laurent Béteille, maire de Brunoy et Président de l’UME. Merci à la gendarmerie de l’Essonne pour son aide vis-à-vis de nos problèmes de sécurité.

3 – Intervention du lieutenant-colonel Loïc Baras, officier de gendarmerie mis à la disposition de l’Association des Maires de France depuis 18 mois, en tant que chargé de mission pour la prévention de la délinquance. Heureux de cette invitation dans l’Essonne pour mesurer à Paris ce qui se passe sur le terrain. Approuve cette volonté de rapprocher la gendarmerie des maires du département, travaille à la formation et à l’information des futurs officiers commandants de brigade. Parmi les enjeux : l’attractivité des territoires, la contribution au bien-être des populations, sa fidélisation et son installation durable, la cohésion sociale grâce au travail de la gendarmerie qui recouvre le champ du social et, autre enjeu, l’égalité devant le service public, car chacun a droit au même niveau de sécurité.

La relation maires/gendarmerie est à maintenir et à consolider, du fait des changements de personnels, mutations et promotions pour les uns, élections pour les autres. Échanges fructueux = climat de confiance. Diagnostic partagé = élaboration de solutions innovantes avec l’appui, la solidarité et le sens civique des citoyens.

4 – Colonel Sylvain Duret, commandant du Groupement de gendarmerie départemental de l’Essonne. La zone gendarmerie couvre 77 % de la surface du territoire de l’Essonne avec 146 communes sur 196. Avec 2 200 fonctionnaires, la police assure la sécurité de 870 000 personnes. La gendarmerie assure la sécurité de 350 000 habitants avec 708 gendarmes d’active, 235 réservistes opérationnels et 113 agents de forces de police municipales répartis en 37 forces communales. En plus, il faut tenir compte de la vidéo-protection. 20 communes sont équipées, 19 projets sont en cours et 15 sont à l’étude. Ce nombre risque de baisser du fait que les crédits pour subventionner les réalisations vont être divisés par 5, selon le ministre de la Ville. La vidéo-protection apporte un effet dissuasif et les images enregistrées servent à résoudre les enquêtes. Au titre de la participation citoyenne, une première convention vient d’être signée avec deux communes : Breuillet et Saint-Yon. Continuer la lecture de Matinale de la Gendarmerie à Lardy (Essonne) 

Menaces criminelles : permanences et évolutions

Les menaces criminelles : permanences et évolutions
Les rendez-vous du correspondant défense de la Mairie de Paris.
École militaire, le 21 février 2013.

Conférence de monsieur Xavier Raufer, Directeur des études – Département des recherches sur les menaces criminelles contemporaines – Université Paris II-Panthéon Assas

1Caroline Gorse-Combalat, présidente de l’Association IHEDN région Paris-Île de France.

Nous accueillons Monsieur Xavier Raufer, pour ce deuxième rendez-vous des correspondants défense représentée par Madame Odette Christienne, en partenariat avec la Mairie de Paris, pour la diffusion de la culture de Sécurité et de Défense, son rayonnement dans la Réserve, Amphi Des Vallières 02 - Trse faire rencontrer les élus, les correspondants défense, les auditeurs IHEDN et toute personne intéressée par ces questions. Merci à Xavier Raufer, criminologue, expert international sur la détection, l’observation et l’analyse de ces menaces criminelles contempo-raines, auteur de nombreux ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l’insécurité urbaine, de venir nous parler de la permanence et de l’évolution de ces questions.

2 Monsieur Xavier Raufer. Merci à madame Odette Christienne, parce que ces rencontres sont mutuellement importantes, car après l’exposé, les questions de l’auditoire nous ramènent au réel, aux vrais problèmes tels qu’ils sont vus par les professionnels et leur expérience.

D’abord, un rappel. La définition d’un chercheur, d’un expert, est qu’il n’a pas de motif ultérieur pour dire ce qu’il dit. Ce que je vais vous dire, n’est pas motivé par un intérêt personnel, politique ou autre. Il y a un certain nombre d’évolutions frappantes de ces problèmes, des évolutions comme il n’en a peut-être Amphi Des Vallières 04 - Trpas eu depuis cinquante ou soixante ans. Ces bouleversements, il faut les détecter, voir les bourgeons, essayer de percevoir ce qui commence avant que les bourgeons ne deviennent des arbres de vingt-cinq mètres de hauteur. Ensuite, il faut vérifier, comparer, échanger des constatations auprès de multiples interlocuteurs dans de nombreux pays et ensuite on les rend publiques, non pas par intérêt personnel, mais parce qu’elles nous paraissent représenter la vérité et donc qu’elles sont importantes. Continuer la lecture de Menaces criminelles : permanences et évolutions 

Le Continuum Défense et Sécurité.

Le continuum Sécurité-Défense
Exposé du général Marc Watin-Augouard
Directeur du Centre de recherche de la Gendarmerie nationale
Présentation par Odette Christienne,
correspondante défense auprès du maire de Paris, le 18 12 2012.

Odette Christienne. Nous sommes réunis ce soir afin de pouvoir échanger, entre des correspondants défense, des réservistes citoyens, des militaires d’active, des auditeurs de l’IHEDN, des référents défense et des représentants des Trinômes académiques et avec comme partenaire, l’Association IHEDN Paris-Île de France.

Je passe la parole au du Centre de recherche de la Gendarmerie nationale qui a proposé ce thème du « Continuum Sécurité-Défense ».

Général Watin-Augouard. Le thème que je vais évoquer m’est cher. Je l’avais déjà évoqué dans un article de la revue Armées d’Aujourd’hui en 1992. Je voulais montrer qu’après la chute du mur de Berlin, nous avions cessé d’être dans un système binaire, avec une guerre froide opposant deux blocs et que nous allions entrer dans une guerre chaude qui va changer totalement la donne, aussi bien pour les forces armées que pour les forces responsables de la sécurité intérieure. Ce continuum était sous-jacent dans le Livre blanc de la Défense 2008. Mais je crois que ce continuum sera plus précisément explicité dans le Livre blanc en cours de préparation actuellement, car l’idée s’impose comme une réalité à travers trois faits saillants.

Le premier, c’est qu’il n’y a plus de frontières. Tout ce qui concerne l’extérieur, impacte l’intérieur. Dans le passé il y avait le front, les hommes qui étaient au front et derrière les civils disaient « Pourvu qu’ils tiennent ! ». Les deux groupes avaient peut-être la même communauté de destin, mais n’avaient pas la même implication. Aujourd’hui, nous sommes dans une globalisation qui fait que les fronts tombent. La conséquence, dont on ne parle peut-être pas assez, c’est l’apparition du fait maritime. C’est une donnée qui va modifier complètement notre organisation civilo-militaire, ce qui aboutira à un changement complet du continuum Sécurité-Défense, car les grandes questions et nos connaissances vont trouver la mer comme cadre d’expression. Continuer la lecture de Le Continuum Défense et Sécurité. 

Un exemple utile : les SAS pendant la guerre d’Algérie.

Les SAS (sections administratives spécialisées)
Jacques Frémeaux
Sorbonne, Université de Paris IV

« Pour avoir quand même cherché l’homme au moyen des SAS, nous n’aurons peut-être pas tout raté. » 1

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Les SAS (sections administratives spécialisées) apparaissent largement comme les héritières des Bureaux arabes du XIXe siècle. Cependant, la filiation est loin d’être directe. Les Bureaux arabes d’Algérie, condamnés par les progrès du régime civil, avaient été démantelés dans l’Algérie du Nord entre 1870 et 1880. La tradition, cependant, n’en a point été perdue en 1954. Tout d’abord, le Sahara, sous le nom de territoires du Sud, demeure un territoire militaire, administré par les officiers des Affaires sahariennes. Par ailleurs, d’autres conquêtes ont suscité des organismes analogues. En Tunisie, le service de Renseignements du Sud tunisien administre les confins saharo-tripolitains du pays. Au Maroc, le service de Renseignements, devenu service des Affaires indigènes (AI) organisé par Lyautey, et illustré par les noms de Berriau, de Bournazel ou de Boyer de la Tour, a brillé d’un éclat tout particulier. C’est à cette époque que les officiers affectés à ces missions ont adopté le képi bleu ciel, frappé du croissant et de l’étoile d’or, que porteront plus tard, complété par des épaulettes rouges, leurs héritiers des SAS. À la veille de l’indépendance, une bonne partie du pays demeure encore sous administration militaire. Continuer la lecture de Un exemple utile : les SAS pendant la guerre d’Algérie. 

Les vertus de la « Militarité ».

L’avenir de la gendarmerie en question

(À l’occasion de la retraite d’un général)

C’était le 26 septembre dernier, à la grande caserne de Maisons-Alfort, le général Bertrand Cavallier organisait son pot de départ et prononçait un petit discours qui n’est pas passé inaperçu chez les gendarmes et ceux qui les connaissent bien. Le départ à la retraite rapide – il aurait pu prolonger son activité – de ce militaire connu pour être un homme de conviction est jugé symbolique par beaucoup d’entre eux. Il illustre à sa façon le malaise de cette institution, malaise que l’on avait évoqué longuement sur ce blog il y a quelques mois. Continuer la lecture de Les vertus de la « Militarité ». 

Le Plan Égalité des Chances du ministère de la Défense en action.

Le Plan Égalité des Chances en action.
Les offres du PEC-MINDEF, ses ambitions, ses acteurs
et les moyens de sa promotion.

                                                  
La Réserve citoyenne – Groupe R L J C (Réservistes locaux à la Jeunesse et à la Citoyenneté), était présente lors de ce Forum organisé conjointement, pour la troisième année consécutive, par la CCVE (Communauté de Communes du Val d’Essonne) et les Mission locales d’Évry et de Brétigny. Le stand est destiné à présenter les offres du Plan Égalité des Chances du ministère de la Défense.

Panneaux - Schéma de synthèse - Maj 29 05 2012

Synthèse des offres du Plan Égalité des Chances du ministère de la Défense.

Ces offres intéressent la plupart des visiteurs de ce type de Forum des métiers qui cherchent un emploi, une formation ou une orientation. Continuer la lecture de Le Plan Égalité des Chances du ministère de la Défense en action. 

Préconisations d’action personnelles, suite au Séminaire IHEDN-CNC 2012/2013.

Cohésion nationale et citoyenneté

 Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la Défense, messieurs les officiers généraux, mesdames et messieurs les officiers, mesdames et messieurs les présidents, mesdames, messieurs, chers amis, les auditeurs du Comité 1 ont l’honneur de vous présenter leurs réflexions sur le thème proposé par les organisateur du 7ème séminaire de l’IHEDN, cohésion nationale et citoyenneté.

Formuler des propositions pour rapprocher le monde militaire du monde civil, pour inculquer l’esprit de défense aux jeunes générations et mieux les préparer à affronter l’avenir, représente un vrai défi. Pourquoi ? Parce il nous est demandé d’apporter des réponses originales, pertinentes, voire impertinentes, à ces questions, alors que depuis la fin des « Trente glorieuses« , des milliers de pages de livres d’essais, d’articles de presse, de rapports, d’actes de colloques ont été publiées pour dire ce qui ne va pas et pour suggérer des mesures correctives aux problèmes de notre pays.

En ce début 2013, est-il possible d’apporter une contribution utile? Sans doute oui et pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que, le corps social français est fatigué. Il craint le déclassement. Il a peur de figurer parmi les perdants de la mondialisation. Le succès de librairie des ouvrages qualifiés de « déclinistes » en témoigne. Certes, la haine de soi est un sport dans lequel les Français excellent. Cependant, des ouvrages comme « Indignez-vous !, Reprenons nous !, Réveillez-vous ! » ont attiré beaucoup de lecteurs. Mais l’époque n’est plus aux discours incantatoires où les mots-clefs, destinés à mobiliser l’auditoire, désignent ce qui fait défaut dans le réel. « Résilience ». Le mot a véritablement fait fortune. Son utilisation dépasse largement son origine métallurgique. Poursuivons la comparaison. Sous l’effet de chocs répétés, un défaut minime dans la structure métallographique d’un composant mécanique peut devenir une fissure qui ira en s’agrandissant jusqu’à la rupture. C’est alors l’accident par fatigue du métal. La résistance aux chocs se révèlera d’autant plus forte que sa structure interne sera fibrée, comme celle d’une pièce forgée. Si chaque membre du corps social est investi d’un sentiment d’appartenance, s’il possède de la volonté de participer à une communauté de destin, cette cohésion nationale attendue, ce lien social résistera à la fatigue et sera plus fort que l’adversité. Ainsi, la manière pertinente d’agir relève d’une méthode partant de la base, interindividuelle, à la fois minutieuse et persévérante, le « bottom up« . Continuer la lecture de Préconisations d’action personnelles, suite au Séminaire IHEDN-CNC 2012/2013.